Bientôt, filmer sous la jupe des filles sera un délit

C’est aujourd’hui partout, dans les métros et autres places publiques que le fait de filmer sous la jupe des filles s’est répandu ; pratique communément appelée upskirting, elle s’est beaucoup développée sous l’apparition de tous les gadgets technologiques, notamment les smartphones. Pour les filles, cela serait entièrement une violence sexuelle et peut causer une grande frustration. En effet, elles ne peuvent plus s’habiller comme elles le veulent de peur de ces intrusions et pratiques violentes.

 

Filmer sous la jupe des filles, les débuts de cette pratique

Souvent commandité par un homme, dès qu’une fille en jupe avait la tête tournée dans un escalator ou dans un bus, il s’empresse de faire des vidéos pour ensuite les poster sur internet. De commentaire en commentaire, la pratique est devenue une tendance méchante chez les garçons. Au début, personne ne considérait cela comme pouvant porter atteinte à la fille concernée, car selon les lois, l’agression n’est pas valide s’il n’y a pas de contact physique. L’upskirting est une prise de vue à partir d’une caméra cachée seulement. Cependant, de plus en plus de voix ont haussé le ton et les autorités compétentes ont pris en charge de dresser un projet de loi qui consiste à punir les vicieux.

 

Filmer sous la jupe des filles, les étapes de validation du projet de loi

C’est dans le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles qu’a été insérée la mention sur le projet de loi accusant cette pratique. Dans d’autres pays, notamment au Canada et d’autres états américains, la sanction est déjà appliquée ; ainsi, le processus y a été rapide, car les plaintes venant de femmes de tout âge se sont multiplié en un temps record. En France, la loi a été validée à l’assemblée puis au sénat. Aujourd’hui, l’officialisation est imminente.

 

Filmer sous la jupe des filles, les sanctions

Un an de prison et 15 000 euros d’amende pouvant aller jusqu’à deux ans et 30 000 euros d’amende, c’est la sanction qui sera appliquée pour les acteurs qui voudront encore s’aventurer à filmer sous la jupe des filles, ce sera officiel en même temps que la diffusion large de la loi. Cet amendement de la loi contre les violences sexuelles et sexistes entre également dans le cadre de la lutte pour l’égalité des droits de la femme. On parle aussi d’un engagement nouveau du président de la République. À terme, cette pratique se généralise dans les pays du monde, car il y a un progrès continu des technologies audiovisuelles et l’on peut déjà anticiper l’alignement des pays ayant une lacune dans leur droit pénal en ce sens.